- L’association était représentée à la manifestation du samedi 22 février 2025, à Redon, en Ille-et-Vilaine par les membres de son bureau, Annie, Catherine et Dominique
Ce rassemblement marquant organisé par plusieurs collectifs, syndicats et associations environnementales avait pour objectif de dénoncer la pollution de l’eau et revendiquer l’interdiction des pesticides à proximité des captages d’eau potable. Les habitants s’étaient déjà exprimés dans l’étude qu’avait lancé le SAGE de Vilaine, repris par le CLE Les participants ont également plaidé pour un modèle agricole respectueux de la biodiversité, à taille humaine. Des habitants de Loire-Atlantique ont répondu à l’appel, unissant leurs voix pour défendre cette précieuse ressource. L’usine de Férel située au bord de la Vilaine fournit de l’eau potable à 1 million de personnes.
Au cœur de cette mobilisation, élus et citoyens ont démontré leur engagement envers l’eau, un bien commun vital. Ils ont soulevé des questions pertinentes sur la qualité de l’eau et son impact sur la santé publique. Parmi les personnalités présentes, on a noté la participation des députés, Jean-Claude Raux (Châteaubriant) et Mathilde Hignet (Redon). Jean-Claude Raux a déposé un projet de loi visant à protéger les ressources en eau.
Un moment fort fut ce témoignage d’un homme atteint d’un cancer de la prostate, victime des pesticides épandus au nom du rendement. Il prenait la parole au nom de toutes les victimes des poisons qui tuent la terre, la faune, les hommes.
Un représentant des pêcheurs, conscients de la dégradation de la qualité de l’eau, a également pris la parole pour affirmer son soutien à la mobilisation.
« Les captages d’eau potable ferment les uns après les autres »
Moins de 10 % des cours d’eau de notre territoire sont en bon état. Partout, les résidus de pesticides et d’autres polluants chimiques contaminent l’air, la nourriture et l’eau. Les conséquences sont dramatiques : de nombreux riverains et agriculteurs tombent malades, certains en meurent. (témoignage). les coûts de traitement s’envolent, et ce sont les consommateurs qui en subissent les conséquences, alors que le principe du pollueur-payeur devrait s’appliquer. D’ailleurs un sénateur Laurent Duplomb est en train de détricoter cette notion dans les lois. Il est aussi à l’initiative, en janvier 2025, d’un amendement au projet de loi de finances visant à supprimer l’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique, dite Agence bio, avec le soutien du gouvernement. L’amendement est adopté au Sénat. Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent_Duplomb
Un appel à l’action rapide
Pour certains participants, l’espoir réside dans la révision en cours du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) du bassin de la Vilaine. Ce projet prévoit des mesures importantes telles que la protection des zones humides et la limitation de l’usage des pesticides. Cependant, d’autres craignent l’influence des lobbys agricoles et industriels.
Un membre du collectif sans pesticides a conclu avec force : « Il est impératif d’agir rapidement, et il est essentiel que les pouvoirs publics assument leurs responsabilités. »
Il faut une réflexion collective sur notre rapport à l’eau et à l’agriculture, il est crucial de préserver cette ressource pour les générations futures. La mobilisation de notre association doit continuer pour protéger notre environnement.
Protection de l’environnement et de la qualité de vie
